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  • Inter-FC Barcelone (4-3 a.p.)

Inter : l’âge des fiers

Par Léna Bernard
4 minutes

Pour se hisser en finale, l’Inter s’est appuyée sur Yann Sommer, Francesco Acerbi ou encore Henrikh Mkhitaryan, tous âgés de 36 et 37 ans. Des vieux briscards qui ont triomphé de la jeunesse étincelante barcelonaise et qui ont montré à la face du continent qu’il fallait encore compter sur eux.

Inter : l’âge des fiers

Tout était prêt pour un match d’anthologie : le scénario de l’aller, un San Siro chauffé à blanc par plus de 75 000 âmes et enfin une opposition de style dans la plus pure tradition entre les écoles milanaise et barcelonaise. Sous une pluie battante, c’est finalement l’Inter emmenée par sa vieille garde qui a triomphé de la jeunesse catalane et qui retrouvera l’Allianz Arena de Munich le 31 mai prochain au terme d’un match épique (4-3).

Plus de 30 ans et toutes leurs dents

Avec une équipe âgée d’un peu plus de 29 ans en moyenne, soit cinq ans de moins pour les Barcelonais (24,1 ans), l’expérience lombarde a triomphé de la jeunesse catalane. De l’épopée de 2023, sept des onze titulaires en finale face à Manchester City étaient présents face au Barça, et parmi eux, trois trentenaires, dont les plus belles années semblaient être derrière eux : Francesco Acerbi, Hakan Çalhanoğlu et Henrikh Mkhitaryan. Des allégations battues en brèche, notamment par les deux premiers, tous deux buteurs. Absent en 2023, mais tout aussi important : Yann Sommer, qui a écœuré les attaquants barcelonais, malgré ses 36 printemps, vient compléter la panoplie des trentenaires de l’Inter.

Apparu en conférence de presse d’après-match tout sourire, Simone Inzaghi n’a pas hésité à chanter les louanges de ses protégés après avoir obtenu une nouvelle finale de C1 : « Nous avons essayé de jouer avec nos armes, nos qualités. Nous connaissions bien Barcelone et après le match aller, ce que nous devions faire était clair. L’équipe n’a jamais été présomptueuse. Elle est très bonne. Ils méritent cette finale. » Des mecs qui ne se cachent pas, à l’instar d’Acerbi qui a donné une nouvelle définition au dépassement de fonction. Lui qui a donc attendu ses 37 ans pour inscrire son premier but en Ligue des champions a surgi en renard des surfaces au meilleur des moments : dans le temps additionnel de la deuxième période, pour remettre l’Inter à hauteur du Barça.

Le vrai écart générationnel a sauté aux yeux du monde sur sa célébration : une glissade sur les genoux manquée, trop peu original pour la New Gen’. C’est également sur le terrain capillaire que la différence entre les vieux briscards nerazzurri et la génération dorée blaugrana a été criante. Avec d’un côté Lamine Yamal, teinture blonde, opposé à Mkhitaryan rendant hommage à Avatar, le dernier maître de l’air ou Goran Pandev pour les puristes. Pas de style, mais un flow inégalable sur le terrain.

Sommer, puissance 7

Parmi ce club de fringants trentenaires, il y en a un qui s’est particulièrement démarqué lors des 120 minutes écoulées. Souvent raillé lors de son passage au Bayern Munich, Sommer s’est adonné à son activité favorite : rendre malade les pépites du football mondial du haut de ses 36 ans. Après Kylian Mbappé lors de l’Euro 2021, c’est Yamal qui a buté à de multiples reprises sur le portier suisse. MVP de la rencontre, l’ancien du Borussia Mönchengladbach a réalisé sept parades au cours de la rencontre et, lorsqu’il semblait battu, son poteau a pris le relais.

Pour sa troisième campagne de Ligue des champions, le retraité de la Nati continue de démontrer. Interrogé à la fin de la rencontre, Sommer a même détaillé son arrêt préféré : « Je suis très heureux. Nous avons joué un match incroyable. L’arrêt que je préfère ? Le dernier sur Lamine Yamal, c’est un grand joueur. Heureusement que son ballon n’est pas entré. » C’est aussi la juste récompense de son coach qui n’a pas hésité à parier sur ce gardien d’1,83 mètre pour remplacer Andre Onana, parti à Manchester United à l’été 2023, doté de réflexes rapides, toujours bien positionné. Une preuve supplémentaire que c’est avec les vieux potes qu’on peut soulever les meilleures coupes.

Une finale de Ligue des champions sans clubs allemands, espagnols ou anglais : ça n’était plus arrivé depuis quand ?

Par Léna Bernard

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